Le lieu d'origine en France et les ancêtres de Daniel LeBlanc nous sont inconnus. Certains ont prétendus que Daniel venait d'une famille noble du Dauphiné en se basant sur les recherches d'H.-Léandre d'Entremont, mais la lignée proposée (à René à Alphonse à Pierre) est d'une famille Blanc ou de Blanc, plutôt que LeBlanc. Daniel est arrivé de France vers 1645. Veuf d'un premier mariage dont une fille serait issue, il épouse vers 1650, la veuve d'un certain Jehan Mercier, Françoise Gaudet, née en 1623, fille de Jehan Gaudet, censitaire de la seigneurie d'Aulnaie, à Mortaizé, en 1634, et Marie Daussy. Jehan Gaudet et Marie sont arrivés en Acadie et établis à Port-Royal, vers 1636.Au recensement de Port-royal en Acadie,en 1671, il est déclaré avoir 45ans ; il est la seule famille Leblanc en Acadie à cette époque. Sa terre est située sur la rive nord de la rivière Dauphin (Anapolis-River), au nord-est du "Marais-à-Bellisle" à 1 km plus bas que la chapelle St-Laurent et à 15 Km plus haut que le fort Port-Royal. Le Marais-à Bellisle est situé en face de la Pré-Ronde, de l'autre côté de la rivière.Daniel Leblanc fut l'un des notables à Port-Royal. Quand le 24 mai 1690 Sir William Phipps, qui venait de s'emparer de la place, exigea de la part des habitants de Port-Royal et de ceux de la rivière Dauphin, de choisir six d'entre eux pour former un Conseil afin de garder la paix parmi eux et d'y administrer la justice, Daniel Leblanc fut l'un de ceux qui furent élus. Nous remarquons, à partir des documents de l'Acadie et de ceux de l'exil, que la famille Leblanc fut constamment déchirée entre sa loyauté à la France et son désir de vivre en harmonie avec les Anglais. Il y eut à certains moments des prises de positions opposées à l'intérieur de la famille. A la veille de la déportation les jeunes Leblanc n'ont pas toujours été d'accord avec l'attitude des "conseils des anciens". Plusieurs ont pris les armes contre les anglais. Ceci provoqua le fait que les Leblanc seront parmi les plus touchés et les plus dispersés de tous les groupes familiaux quand viendra la déportation à l'automne 1755. En France, l'adjectif Blanc est le surnom d'un grand nombre de personnes. Même, il en engendre d'autres comme Blanchet, Blanchon, Blanchot, etc. Uni avec l'article simple, blanc donne Leblanc, très commun dans le Nord du pays, patronyme le plus ancien et le plus important de la France des aïeux.Notes de S.A. Whitei. Le lieu d'origine et les ancêtres de Daniel LeBlanc nous sont inconnus. D'aucuns ont prétendu que Daniel descendait d'une famille noble du Dauphiné, se basant sur les recherches d'H.-Léandre d'Entremont (cf J. Alfred LeBlanc, " The Origins of the LeBlanc Family ", Footprints of the Exiled: A LeBlanc Family Newsletter, vol l, 1986, p 7), mais la lignée proposée (à René à Alphonse à Pierre) est d'une famille Blanc ou de Blanc, plutôt que LeBlanc (voir MM. de La Chenaye-Desbois & Badier, Dictionnaire de la noblesse, 3e éd., Paris, 1863, vol III, p 314-317).ii. Leurs concessions conjointes mentionnées ci-dessous nous laissent entendre qu'il existait un lien quelconque entre Antoine Gougeon et son gendre Guillaume Blanchard d'un côté et Daniel LeBlanc de l'autre. Nous ignorons la nature de ce lien.Notes historiquesDaniel LeBlanc " s'établit sur la rive nord de la rivière du Port-Royal (aujourd'hui rivière Annapolis), au nord-est du marais à Bélisle, environ neuf milles plus haut que le fort Port-Royal, et un demi mille plus bas que la chapelle Saint-Laurent, où il décéda entre les années 1693-1698 " (p. Gaudet, " Arbre généalogique de Mgr Édouard LeBlanc, évêque de Saint-Jean, N. B. [premier évêque acadien] ", BRH vol XVllI, 1912, P 357). 5 oct 1687: État des travaux exécutés en Acadie par le sieur d'Aulnay; parmi ceux qui ont fait leur marque: Daniel LeBlanc. Daniel est donc venu en Acadie avant la mort de d'Aulnay en 1650 (ANF, Col, CIID, vol II, fol 85). 24 mai 1690: Daniel LeBlanc est un des six membres du conseil exigé par Phips et chargé de garder la paix et de rendre la justice (BRH vol XVllI, P 357). août 1695 (vieux style): Daniel LeBlanc prête le serment de fidélité au roi d'Angleterre à Port-Royal; il fait sa marque (Mass. Arch . vol II, fol 540).
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